L'administration Biden invitée à soutenir la résolution Tibet-Chine.

Par Choekyi Lhamo

DHARAMSHALA, 23 novembre :

Dans son rapport annuel, la Commission exécutive du Congrès sur la Chine (CECC) a appelé à un dialogue entre les responsables du PCC et le gouvernement tibétain en exil sur la question du droit du peuple tibétain à l'autodétermination en vertu du droit international. La commission a déclaré que la Chine n'a montré aucun intérêt pour une résolution pacifique du conflit qui fait rage au Tibet, et a déclaré qu'elle continue de "disséminer de fausses informations sur l'histoire du Tibet". L'organisme se compose de neuf sénateurs, neuf représentants et cinq hauts fonctionnaires, dont le sous-secrétaire Uzra Zeya, pour surveiller les violations des droits de l'homme sous le gouvernement de Pékin.

Le coprésident, le représentant McGovern, a déclaré que la commission a noté une répression croissante contre les Ouïghours et les autres musulmans turcs, les Tibétains et les Hongkongais : « J'exhorte les membres du Congrès et le pouvoir exécutif à utiliser nos recommandations pour tenir le gouvernement chinois responsable et accorder plus efficacement la priorité à la promotion des droits de l'homme universels et de l'État de droit. Le rapport cite trois auto-immolations au cours des dernières années à la suite de la répression chinoise de la langue et de la liberté religieuse au Tibet.

Le projet de loi bipartisan qui a été déposé en juin et intitulé " Promouvoir une résolution du conflit Tibet-Chine ", vise à rendre la politique américaine officielle pour affirmer que les Tibétains ont le droit à l'autodétermination et reconnaître les politiques en Chine qui les empêchent d'exercer ce droit. droit. Ce projet de loi vise à faire pression sur le gouvernement chinois pour qu'il mette fin à son occupation par la négociation avec les envoyés du Dalaï Lama en exil. Les pourparlers entre le Dalaï Lama et les représentants du gouvernement chinois sont au point mort après neuf rounds de pourparlers depuis 2010. Aucun contact officiel n'a été établi entre Pékin et les envoyés du Dalaï Lama depuis lors.

Dans le rapport de 2022, il est clairement indiqué que l'utilisation forcée par la Chine du chinois mandarin dans les régions tibétaines et les internats obligatoires pour les enfants dès l'âge de six ans sont des stratégies pour éradiquer la langue tibétaine dès les écoles primaires. Cela a été suivi par la fermeture des écoles monastiques et locales où la langue et la religion tibétaines étaient prioritaires. La commission a également exhorté le Congrès américain à parler de la répression contre les intellectuels, les artistes et les dirigeants locaux détenus dans les prisons chinoises.

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