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... Tibétains ...
21 janvier 2022

Le Tibet et sa végétation.

Les forêts

Les forêts du Tibet sont principalement composées d'épicéas, de sapins, de pins, de mélèzes, de cyprès, de bouleaux et de chênes. Elles sont généralement anciennes, certains arbres sont plus que bicentenaires.

Les zones forestières les plus anciennes se trouvent dans l'U-Tsang et atteignent une densité de 2 300m³/ha, la plus haute densité de conifères du monde.

Celles-ci couvraient plus ou moins 221 800 km² jusqu'en 1949, date à laquelle le Tibet à été envahi par la République Populaire de Chine.

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Forêt de la chaîne montagneuse du Sichuan.

En 1985, celles-ci n'en couvraient plus que 134 000 km², soit un peu plus de la moitié, conséquence de la construction de nouvelles routes dans les régions éloignées du Tibet.

Ces routes sont construites par les équipes d'ingénieurs de l'armée chinoise, et leur coût relève de dépenses consacrées au "développement du Tibet".

Une fois les anciennes forêts atteintes, la méthode la plus courante est celle de l'abattage systématique.
Ce déboisement a conduit à la dénudation de vastes collines dans le Kham et dans l'est de l'U-Tsang.

En 1985, le volume total des abattages a atteint 2 442 millions de mètres cubes, soit 40% du stock forestier de 1949, d'une valeur de 54 milliards de dollars.

La déforestation atteindrait maintenant 85%, selon une étude récente du World Watch Institute.
Ce déboisement cause des glissements de terrain ainsi qu’une augmentation de la vase dans les fleuves.

La régénération et le reboisement ont été minimes en raison des conditions difficiles: le relief en pente, le sol, l'humidité ainsi que les grandes variations de température. Dans de telles conditions, les effets de l'abattage systématique sont irréversibles.

Les prairies du Tibet

Les prairies couvrent plus ou moins 70 % du Tibet.
Elles sont la moelle épinière de l'économie agricole dominée par l'élevage.

Les pâturages font vivre 70 millions d'animaux et près d'un million d'êtres humains.
Des rapports chinois constatent une vaste dégradation des pâturages. Ils prétendent que la surpopulation animale sur les plateaux est la cause de cette dégradation.

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Yack.

Les Tibétains connaissent les besoins de leurs prairies fragiles. Ils possèdent des habitudes nées de milliers d'années d'expérience.

D'ailleurs ils tiennent des registres annuels sur l'utilisation des pâturages, les migrations systématiques des troupeaux de yacks, moutons et chèvres, et une responsabilité individuelle et collective qui évite de suremployer ces terres.

La cause de cette dégradation est ailleurs, on la doit notamment à l'utilisation de vastes étendues de terres par l'armée chinoise, à la surexploitation des terres basses par les fermiers et immigrants chinois, à la demande croissante de viande en Chine.
Toutes ces causes ont contraint les nomades tibétains à réduire le nombre des voies traditionnelles de migration, et cela a causé à ces terrains des dégâts irréversibles.
Les terres de culture
Les terres cultivables du Tibet ne représentent que 2% de sa superficie totale mais elles sont extrêmement productives et constituent une ressource importante pour la population.

Depuis 1950, les interventions chinoises sur les terres arables du Tibet ont conduit à l'extension des fermes dans des régions abruptes et marginales, à l'accroissement de la culture de blé (que les Chinois préfèrent à l'orge, nourriture de base des Tibétains) et à l'introduction de graines hybrides et d'engrais chimiques.
Les espèces hybrides sont sujettes à la maladie et à la mort dans le climat rude du Tibet.
Les maladies ont régulièrement touché les nouvelles variétés de blé en 1979, elles ont détruit toute la récolte.
Les principales terres de culture étaient des niches arables situées le long des vallées fluviales dans le Kham, dans la vallée du Tsangpo, dans l'U-Tsang et du Machu dans l'Amdo.

L'orge est la culture de base.
L'agriculture traditionnelle est basée sur un système de principes organiques de rotation des récoltes et de mises en jachère périodiques qui sont appropriées à un environnement fragile de montagne.

Le rendement des céréales est exceptionnel au Tibet, en moyenne 2 000 kg/ha dans l'U-Tsang et plus important encore dans les vallées de l'Amdo et du Kham.
Il dépasse celui réalisé dans des climats comparables : en Russie (1 700 kg/ha) et au Canada (1 800 kg/ha).

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Végétation du Tibet

Les forêts du Tibet sont principalement composées d'épicéas, de sapins, de pins, de mélèzes, de cyprès, de bouleaux et de chênes. Elles sont généralement anciennes, certains arbres sont plus que bicentenaires. Les zones forestières les plus anciennes se trouvent dans l'U-Tsang et atteignent une densité de 2 300m³/ha, la plus haute densité de conifères du monde.

https://www.lhassa.org
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