Par Choekyi Lhamo
DHARAMSHALA, 21 mai:
Le Comité des droits de l'homme du Bundestag allemand (parlement fédéral) a publié mercredi une déclaration critiquant vivement la Chine pour sa politique au Tibet. La déclaration a été adoptée avec les votes des partis au pouvoir CDU / CSU et SPD, ainsi que l'opposition FDP et Alliance 90 / Les Verts, pour commémorer la signature de l'accord en 17 points contesté entre la Chine et le Tibet le 23 mai 1951.
La Campagne internationale pour le Tibet, basée aux États-Unis, a publié la traduction de la déclaration et a appelé la Chine à respecter les droits de l'homme des Tibétains, «Le Comité des droits de l'homme et de l'aide humanitaire du Bundestag allemand soutient la voie non violente du peuple tibétain pour exprimer leur volonté d'autodétermination de cette manière et appelle à nouveau le gouvernement chinois à respecter les droits de l'homme des Tibétains ainsi que leur culture et religion et enfin à garantir cela, comme prévu dans l'Accord en 17 points et tel qu'il est garanti dans la constitution de la République populaire de Chine. »
La déclaration a rappelé la signature controversée de l'accord en 17 points et a reconnu que la signature de l'accord avait été «imposée sous la pression de l'armée chinoise qui avait occupé le Tibet les années précédentes», ajoutant en outre que les Tibétains continuaient d'être victimes de discrimination, et stratégies d'assimilation et de sinisation mises en œuvre par le gouvernement chinois.
Il a également noté la réticence de la partie chinoise à adhérer à l'accord proposé par le PCC: «Contrairement au traité, le système politique tibétain a été complètement aboli. L'accord en 17 points n'a servi qu'à étendre le pouvoir du Parti communiste chinois, pas à une coexistence pacifique et égale. La résistance pacifique du peuple tibétain contre la privation délibérée de ses droits a un besoin urgent de plus d'attention et de soutien dans le monde entier. » Les parlementaires ont également loué l’approche de la voie médiane du Dalaï Lama, qui est également la position officielle de l’Administration centrale tibétaine (CTA) basée à Dharamshala, comme une «opportunité d’éviter d’éventuels conflits futurs».
Les législateurs allemands ont également appelé le gouvernement chinois à mettre immédiatement fin aux politiques répressives contre les Tibétains et à «reprendre le dialogue avec les représentants légitimes des Tibétains». Il a annoncé son engagement continu à «exiger avec véhémence une amélioration de la situation des droits de l'homme en Chine». La déclaration appelait également à la cessation immédiate des violations des droits de l’homme contre toutes les minorités religieuses et ethniques de la République populaire de Chine (RPC).
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Tashi Delek !
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