Le chef du parti appelle au boycott olympique au parlement britannique.

Sir Ed Davey

Le libéral démocrate Sir Ed Davey a déclaré à la Chambre des communes que les athlètes "ne devraient en aucun cas" être "utilisés comme propagande pour le Parti communiste chinois" étant donné ses violations des droits.

Lors des questions du Premier ministre le mercredi 24 février, Sir Ed Davey a appelé l’équipe GB à boycotter les Jeux olympiques d’hiver de l’année prochaine à Pékin, soutenant les appels de nombreux Tibétains et d’autres groupes sous le régime du Parti communiste chinois, notamment des Hongkongais, des Mongols du Sud, des Ouïghours et des dissidents chinois.

Au cours de son intervention, Davey a souligné le traitement réservé par le gouvernement chinois aux musulmans ouïghours, qui a été reconnu par le Canada et les États-Unis comme un génocide.

«Un génocide se déroule sous nos yeux», a-t-il dit. «Des millions de Ouïghours vivent dans la peur sous un régime cruel». Il a déclaré que son parti souhaitait voir les ministres et les athlètes de l'équipe GB et des Jeux paralympiques GB boycotter les Jeux olympiques et paralympiques d'hiver de Beijing 2022 si la Chine ne respectait pas une série de stipulations.

D'autres députés, dont Sir Iain Duncan Smith, Chris Bryant et Dominic Raab, se sont également demandé si Pékin devrait accueillir les Jeux d'hiver en février prochain. Dominic Raab, le secrétaire d'État a déclaré que c'était son «instinct de séparer le sport de la diplomatie et de la politique», mais qu'il «arrive un moment où cela pourrait ne pas être possible». Selon Sir Ed Davey, si des athlètes britanniques sont envoyés aux jeux, ils ne devraient «pas être bâillonnés pour ne pas avoir dénoncé le régime chinois», malgré les règles du Comité international olympique (CIO) qui empêchent les athlètes de manifester sur les sites olympiques.

La dernière fois que Pékin a accueilli un événement olympique, les Jeux olympiques d’été en 2008, elle a rencontré une forte opposition de la part des experts des droits de l’homme, qui ont déclaré que cela ne conduirait pas à une amélioration du bilan de la Chine en matière de droits de l’homme, malgré les affirmations du CIO.

Les Jeux olympiques de 2008 ont été éclipsés par le soulèvement tibétain de mars de cette année-là, ainsi que par une série de protestations et de manifestations contre le traitement réservé par le gouvernement chinois à la persécution des Tibétains. Ce qui a commencé comme une commémoration du 49e anniversaire du soulèvement tibétain de 1959, s'est rapidement transformé en manifestations à travers le Tibet. Des manifestations de soutien aux Tibétains ont eu lieu dans des villes d'Amérique du Nord, d'Europe, d'Australie, d'Inde ou du Népal, tandis que la cérémonie d'allumage de la torche en Grèce était la cible d'activistes.

Étant donné que la situation des droits de l’homme au Tibet s’est nettement détériorée depuis 2008, et les autres abus sous le régime du PCC, Free Tibet et de nombreuses autres organisations ont critiqué la décision du CIO d’attribuer les Jeux d’hiver de 2022 à Pékin et encouragent les appels au boycott diplomatique.

Party leader calls for a Olympic boycott in parliament

Liberal Democrat Sir Ed Davey told the House of Commons that athletes "under no circumstances" should be "used as propaganda for the Chinese Communist Party" given its rights abuses At Prime Minister's Questions on Wednesday, 24 February, Sir Ed Davey called for Team GB to boycott next year's Winter Olympics in Beijing, supporting calls from numerous Tibetans and other groups under Chinese Communist Party rule including Hongkongers, Southern Mongolians, Uyghurs and Chinese dissidents.

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