La répression des communications en ligne se poursuit.

Des arrestations ont été effectuées pour partager des informations en ligne.

Suite à la couverture internationale de la réponse de la Chine à la pandémie de coronavirus, le PCC a resserré sa répression des communications en ligne au Tibet. Le contrôle et la surveillance sévères ont rendu les communications entre les Tibétains au Tibet et les membres de leur famille en exil encore plus restrictives.

En raison de la sensibilité du PCC aux critiques de ses violations des droits de l'homme et du contrôle exercé par l'État policier au Tibet, de telles mesures sont prises pour éviter toute fuite d'informations critiques vers le monde extérieur.

Bien que les détails ne soient pas encore disponibles, un grand nombre d'arrestations ont été effectuées dans la région tibétaine de Golog, Machen et Ragya, qui sont toutes régies par la préfecture autonome tibétaine de Golog. Les arrestations auraient été une réponse aux Tibétains partageant des informations sur WeChat au cours du mois dernier.

Selon nos sources, les habitants de la région ne sont désormais plus en mesure de partager des informations et des photos.

Dans une annonce officielle sur WeChat, une liste d'instructions a été établie par le PCC sur ce qui est autorisé et ce qui ne l'est pas. Il a mis en garde contre des poursuites pour ceux qui ne se sont pas conformés, en avertissant en particulier que le partage de toute opinion et information jugées préjudiciables au parti et à la nation sera traité dans le cadre de la campagne nationale en cours contre les forces souterraines.

Toute personne allant à l'encontre des lois et des instructions du parti encourt une peine d'emprisonnement de un à huit ans, selon l'annonce.

Bien que de telles instructions et avertissements aient été répétés par les autorités chinoises aux Tibétains dans le passé, l'application de ces règles a notamment été beaucoup plus énergique au cours des derniers mois.

Récemment, le différend frontalier entre la Chine et l’Inde a également entraîné des mesures restrictives sur les communications en ligne par le gouvernement indien. Le gouvernement indien a interdit 59 applications chinoises, dont We Chat. Cela a conduit à une inquiétude accrue pour les communications entre les Tibétains au Tibet et ceux en exil et beaucoup d'entre eux résident en Inde.

Crackdown on online communications continue - Tibet Watch

Following on from international coverage on China's response to the Coronavirus pandemic, the CCP have tightened their crackdown on online communications in Tibet. The severe control and surveillance has left communications between Tibetans in Tibet and family members in exile even more restrictive.

https://www.tibetwatch.org