Un parc national à construire sur Tso Ngonpo.

Le parc national est en cours de construction dans l'espoir de stimuler le tourisme.

La Chine a une fois de plus lancé un projet massif pour améliorer le tourisme sur Tso Ngonpo, autrement connu comme le lac Qinghai.

Ce projet de trois ans prétend embellir le lac.

Ce projet sur Tso Ngonpo a été discuté et approuvé en 2019. Les autorités provinciales ont annoncé que la mission de la construction de ce parc national est de créer un paysage pittoresque et d'élever les moyens de subsistance des habitants des bénéfices générés par le boom touristique potentiel. . L'amélioration des conditions de vie des agriculteurs et artisans locaux a été promise lors des premières discussions.

Cependant, les effets négatifs que ce projet et le tourisme souhaité pourraient avoir sur les communautés tibétaines locales suscitent des inquiétudes.

En 2017, le gouvernement chinois a demandé le statut de patrimoine mondial de l'UNESCO pour une vaste zone au Tibet de lacs, de zones humides et d'animaux sauvages, lors d'une réunion du Comité du patrimoine mondial à Cracovie, en Pologne. Les plans ont subi un contrecoup de la part des groupes tibétains car ils exigeaient le retrait et l'exclusion des nomades tibétains de leurs pâturages. Ils ont également menacé d'éroder la protection de cette fragile source fluviale, car les nomades qui habitaient la région avaient traditionnellement protégé le paysage et sa faune. Le gouvernement chinois qualifie stratégiquement les zones habitées par des éleveurs et des nomades de «no man's land» dans de nombreux cas.

De toute évidence, le gouvernement chinois semble avoir tendance à commercialiser une version romantique du Tibet pour le tourisme auprès des touristes chinois et d'autres étrangers. La valeur financière de la culture tibétaine et de l'environnement naturel en a fait un secteur particulièrement rentable pour le gouvernement chinois. Le tourisme au Tibet fonctionne également comme une méthode de propagande efficace pour le gouvernement chinois.

Cependant, sous l'occupation, les Tibétains eux-mêmes n'ont pas grand-chose à dire sur la façon dont leur pays est représenté et ne tirent que peu d'avantages financiers du tourisme. Par exemple, la chaîne hôtelière internationale, Intercontinental, a ouvert un hôtel de luxe très critiqué à Lhassa en septembre 2014 et a déclaré ne prévoir d'employer qu'environ 40% de personnel tibétain.

La capacité de millions de touristes chinois à pouvoir entrer au Tibet contraste fortement avec les règles de voyage très restrictives pour les Tibétains; des postes de contrôle de la police surveillent les déplacements et des permis sont nécessaires pour visiter les zones religieuses sensibles, dont la capitale Lhassa. Les Tibétains n'ont pas non plus automatiquement droit à un passeport chinois, ce qui rend les voyages internationaux difficiles et souvent impossibles.

A national park to be built on Tso Ngonpo - Tibet Watch

The national park is being constructed in the hopes of boosting tourism. China has yet again launched a massive project to enhance tourism on Tso Ngonpo, otherwise known as Qinghai Lake. This three-year project claims to beautify the lake. This project on Tso Ngonpo was discussed and agreed upon in 2019.

https://www.tibetwatch.org