Il faut savoir que ceci est toujours la réalité quotidienne pour la majorité des Tibétains.

Prisonniers politiques tibétains

Les prisonniers politiques tibétains subissent des conditions de détention difficiles, y compris la torture, la privation de nourriture et de sommeil, et peuvent subir de longues périodes dans des cellules d'isolement. La majorité des prisonniers politiques tibétains ont été condamnés pour «crimes» liés à des activités politiques pacifiques et pour avoir simplement exercé leurs droits fondamentaux.

Les Tibétains peuvent être arrêtés pour tout, de l'envoi d'un message sur la situation au Tibet à la participation à des manifestations pacifiques. Les charges officielles auxquelles ils sont confrontés sont souvent inconnues ou vagues, par exemple «incitation au splittisme» ou «mise en danger de la sécurité de l'État». Certains prisonniers politiques sont accusés de crimes sans rapport avec leur arrestation et ils sont détenus et torturés jusqu'à ce qu'ils fassent des «aveux».

Un récent rapport du département d'État américain (septembre 2011) indique que de nombreux moines et nonnes tibétains en détention sont soumis à des «sanctions extrajudiciaires, telles que des passages à tabac et la privation de nourriture, d'eau et de sommeil pendant de longues périodes».

En 2005, le Dr Manfred Nowak, Rapporteur spécial des Nations Unies sur la torture, a visité un certain nombre de prisons au Tibet et a conclu que «la torture reste répandue». Le Dr Nowak a effectué des inspections sur place de la prison de Drapchi et de la prison de Chushur (en chinois: Qushui) alors récemment ouverte près de Lhassa; il s'est déclaré particulièrement préoccupé par les sanctions imposées aux moines tibétains, notamment l'interdiction des prières et du culte religieux.

La torture reste répandue au Tibet et est utilisée pour envoyer un signal clair aux Tibétains que la dissidence politique peut avoir des conséquences dangereuses, voire mortelles. Les hommes, les femmes et les enfants sont tous connus pour avoir été soumis à la torture. La prévalence de la torture au Tibet est l'un des symptômes d'un système politique qui persécute ceux qui cherchent à exprimer pacifiquement leurs droits humains. La torture est également courante dans les centres de détention et les camps de travail.

Les sévices, les coups et les tortures graves infligés par la police et d’autres membres du personnel de sécurité sont plus courants au stade initial de la détention, lorsque l’intention est d’arracher des «aveux» aux détenus. Les personnes détenues sont particulièrement vulnérables car elles sont interrogées en l'absence d'avocats, se voient refuser le droit de garder le silence et sont fréquemment détenues au secret pendant de longues périodes.

Les méthodes de torture connues pour être pratiquées au Tibet comprennent: les coups, l'utilisation de matraques électriques, la submersion dans des fosses d'égout, l'exposition à une chaleur ou un froid extrême, la privation de sommeil, de nourriture ou d'eau, l'isolement cellulaire prolongé, le refus de traitement médical, les travaux forcés , harcèlement par des chiens et pendaison à l'envers. Les prisonniers proches de la mort sont remis aux soins de leur famille, dans le but de dissimuler le nombre réel de prisonniers qui meurent en détention.

Les prisonniers politiques sont soumis à de nouveaux abus lors de leur libération. Privés de leurs droits politiques, leurs déplacements sont limités et les moines et moniales ne sont pas autorisés à retourner dans leur monastère ou couvent. En mauvaise condition physique et mentale, leur statut rendant pratiquement impossible l'obtention d'un emploi, ils sont condamnés à une vie d'extrême pauvreté.

Tibetan Political Prisoners - Free Tibetan Heroes

Tibetan political prisoners endure harsh prison conditions, including torture, deprivation of food and sleep, and may suffer long periods in isolation cells. The majority of Tibetan political prisoners have been convicted of "crimes" relating to peaceful political activities, and for simply exercising their fundamental human rights.

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